PAROLE DONNÉE

CHRISTOPHE MICHALAK, L’AS DU SUCRÉ

Il le confie lui-même, Christophe Michalak est appelé « Monsieur 100 000 volts » dans l’univers de la pâtisserie. Et à ses côtés, nous comprenons aisément pourquoi. Ce chef pâtissier au talent surdimensionné combine plusieurs qualités qui font aujourd’hui sa force : en plus d’avoir mille idées à la seconde, il est créatif, concentré, extrêmement bosseur, le tout avec un sourire constamment accroché au visage.

Texte Leslie Gogois | Photo Philippe Vaurès Santamaria

PAROLE DONNÉE

CHRISTOPHE MICHALAK, L’AS DU SUCRÉ

Il le confie lui-même, Christophe Michalak est appelé « Monsieur 100 000 volts » dans l’univers de la pâtisserie. Et à ses côtés, nous comprenons aisément pourquoi. Ce chef pâtissier au talent surdimensionné combine plusieurs qualités qui font aujourd’hui sa force : en plus d’avoir mille idées à la seconde, il est créatif, concentré, extrêmement bosseur, le tout avec un sourire constamment accroché au visage.

Texte Leslie Gogois | Photo Philippe Vaurès Santamaria

Une matinée d’octobre, rue du Faubourg-Poissonnière. La Masterclass n’est pas encore ouverte et pourtant, elle fourmille déjà. Tous les membres de l’équipe concoctent les douceurs qui seront proposées ce jour-là aux clients : les Kosmiks, les Kalins, les cakes Uniks, les pâtes à tartiner « Taka tartiner », les Klassiks, les Fantastiks… Ici, chaque produit porte la marque du chef grâce à un « k » qui rappelle Michalak. Comme cette succulente tablette fourrée à base de gianduja, noisette, fleur de sel et céréales, en forme de cassette vidéo, appelée ici « K7 ». Ou ce Klavier, une tablette de chocolat au lait enrichi de praliné maison et de pâte de noisette, parsemée de noisettes entières caramélisées. Ou encore cette « Potion Magik », une boisson élaborée avec du lait de coco, des perles de tapioca et de la pulpe de mangue. Une fois secouée, sa couleur lactée devient orangée.

L’ambiance qui règne est à la fois détendue et professionnelle. « J’ai toujours rêvé de travailler en musique, à la lumière du jour, en jean et baskets » raconte Christophe Michalak. Il a donc réalisé son rêve : les pâtissiers de son équipe, jeunes et souriants, sont tous habillés de chemises en jean. Ils fouettent, pochent, tamisent sur un fond sonore de musiques des années 80. On est effectivement loin de l’ambiance guindée des brigades de pâtisserie.

« Je m’entoure de gens précieux, comme Ophélie Barès, ma chef exécutif. C’est un bonheur de travailler à ses côtés, elle a une réelle intelligence, une finesse. Tout comme Tristan, qui est aujourd’hui en charge de ma nouvelle boutique. J’ai rencontré ces deux pâtissiers dans le cadre de l’émission Qui sera le prochain grand pâtissier ? sur France 2. Je peux aussi me reposer sur l’équipe qui dirige les cours de pâtisserie, que ce soit Marie, Charlotte ou Arnaud. Ou Alexandre Dufeu qui me seconde au Plaza Athénée », poursuit-il.

Et au niveau gustatif, qu’est-ce que ça donne ? Que ce soit les « Truks », ces cacahuètes caramélisées et enrobées de chocolat au lait, les « Krumchys », des sablés bretons creusés après cuisson pour y ajouter du caramel et des noisettes, avec Michalak, tout devient ludique, décalé, inventif, inédit mais surtout et avant tout délicieux.

Rencontre avec ce pâtissier passionné.