INSPIRATIONS
LE MARQUIER
À Saint-Martin-de-Seignanx, à quelques kilomètres de Bayonne, l’entreprise Le Marquier, spécialiste de la cuisson en extérieur
et pionnière de la plancha à la française, continue de perpétuer un savoir-faire vieux de plus d’un demi-siècle. Son identité, la marque souhaite la tracer dans le sillon de son histoire emblématique : enflammée et marquée du sceau de la convivialité.
TEXTE : ÉLISA HENDRICKX | PHOTOS : EVAINE MERLE
À Saint-Martin-de-Seignanx (Landes), près de Bayonne, l’entreprise Le Marquier – illustre maison mère des planchas et des barbecues à la française – perpétue son histoire, celle d’un savoir-faire embrassant les braises depuis 1971. Si à ses balbutiements elle se cantonne à la ferronnerie d’art en confectionnant des accessoires de cheminée tels que des chenets et des serviteurs, quelques années lui auront suffi pour nuancer sa palette rougeoyante. Ainsi, dès 1986, l’usine fait éclore ses tout premiers barbecues à cuisson verticale.
© Evaine Merle
© yam Magazine
« Le charbon est positionné sur le côté et non plus en bas, ce qui permet une cuisson plus harmonieuse mais également plus saine », souligne Marine Ferreira, responsable marque chez Le Marquier.
© Evaine Merle
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Il faudra ensuite attendre 1995 pour que les innovantes planchas, ces « barbecues à la française » comme les nomme Régis Flusin, aujourd’hui à la tête de l’entreprise, voient le jour. Ce sont d’ailleurs les premières confectionnées en France. Sa généalogie, la plancha Le Marquier la tient de sa géographie basque, proche territoriale- ment et culturellement de l’Espagne, berceau de la siècle, utilisée — 93 — plancha où celle-ci était, dès le XIX lors de manifestations religieuses. Puis, avec le temps, la manufacture s’engouffre dans plusieurs années d’essoufflement. Un ralentissement qui n’en- tache en rien son rachat en 2017 par Régis Flusin, ancien directeur de Weber Europe (entreprise américaine spécialisée dans les barbecues). L’entrepreneur raconte avoir perçu l’étendue du potentiel de cette société, témoin du savoir-faire industriel français. Sous son impulsion, le phénix renaît de ses cendres : le chiffre d’affaires passe de 6 millions d’euros en 2017 à 17 millions d’euros en 2022.
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