Au bout d’un chemin de terre serpentant au milieu de forêts verdoyantes, à proximité de l’Indre, un champ de saules se laisse découvrir. En cette fin du mois de juin, les arbres s’élèvent déjà à près de 2 m. Cachés au milieu de la plantation, Séverine et Patrick Boyer, les fondateurs de l’Osier de Gué-Droit ainsi que leurs huit saisonniers s’attellent, pliés en deux, au désherbage de la parcelle des Barres. Celle-ci est installée sur la commune de Saché, située au sud de Tours (Indre-et-Loire). La journée débute seulement mais déjà les rayons du soleil se font sentir. Car le désherbage des inter-rangs s’effectue exclusivement à la main, une opération qui prendra toute la matinée.

© Anne-Claire Héraud
© yam Magazine

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En zoomant sur l’écran de son smartphone, il explique que « le robot peut être précis à 2 cm près », à condition qu’il capte un signal. Ce qui n’est plus le cas. Mais en remontant l’un des rangs, Patrick l’aperçoit enfin et s’exclame : « Il vient de le retrouver ! Il suffisait que nous arrivions. Mais nous ne sommes pas à l’abri d’autres pertes de signal. Cela ne semble pas être son jour… » Les caprices de la technologie. Cela dit, notre couple utilise peu de matériel moderne. Ils exercent un métier qui symbolise avant tout le travail manuel : celui de vannier.